Jean, la quarantaine, est conservateur dans un musée parisien. Au détour d’un inventaire, il trouve une énigmatique mappemonde du XIXe siècle. Commence alors son enquête qui nous fera découvrir, au milieu de l’océan des biens spoliés aux Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, l’histoire de la famille Finkiel.
Olivier Cogne est directeur du Musée dauphinois et ancien directeur du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère. La Famille Finkiel est son premier roman. Il est dédié à Rose Valland, résistante, qui joua un rôle majeur dans la récupération de plus de 60 000 œuvres spoliées par les nazis pendant l’Occupation.
Bonjour
De toute évidence, ce premier roman d'Olivier Cogne est un coup de maître. Dès les premières lignes nous sommes transportés dans un univers parallèle, un appel à la mémoire d'une époque sombre où les différents protagonistes se révèlent en leur humanité. Fluidité, description, caractère des personnages, tragédie... bien que nous soyons dans ce que nous pensons de prime abord être un roman, on ne peut pas s'empêcher de penser que la dimension historique de l'intrigue est hélas le reflet d'une période récente et douloureuse, éclairée par de trop rares lumières de compassions solidaires. Cet ouvrage mérite de s'inscrire dans la saison prochaine des distinctions littéraires, non seulement pour ses qualités intrinsèques, mais aussi et surtout, pour le message qu'il véhicule à l'aune de notre actualité hexagonale. Qu'il me soit permis de penser que nombreux seront les lecteurs de "La Famille Finkiel" qui partageront cet humble avis sur cet écrit humaniste, généreux et sensible, et néanmoins porteur de ce qui fonde indéniablement notre roman national.
JM.