Il y a des jours où l’on a autant envie d’aller au boulot que Jésus de monter sur la croix. C’est ce que je me disais ce matin en claquant la porte de chez moi pour me rendre au bureau. Ce n’est peut-être pas de la lassitude finalement, mais de l’usure… à 44 ans. L’usure de répéter inlassablement les mêmes choses (peu intéressantes) à des personnes souvent inconsistantes et parfois nuisibles. Celle d’avoir le sentiment profond que rien de tout cela n’est utile. Si je disparaissais demain et que l’on ne me remplace pas, cela n’aurait aucune incidence pour aucune des entreprises que j’accompagne dans mes missions… La remarque vaut pour presque tous les gens que je croise au travail. À quoi sont-ils socialement utiles ? La réponse est tragique : à rien.
Satire drolatique de l’entreprise et du capitalisme, L’Épaisseur du trait est un hymne à ceux qui rêvent de réenchanter un monde qui court à sa perte.
Renaud Czarnes a été journaliste, conseiller communication d’un Premier ministre, enseignant, directeur de la communication, critique musical et écrivain. L’Épaisseur du trait son deuxième roman.
Dans « L'Épaisseur du trait », l'ancien journaliste Renaud Czarnes raconte le sentiment de vide et de perte de sens que lui a laissé son expérience de communicant au service du "top management". Une satire drolatique du monde merveilleux de l'entreprise, qui dit beaucoup de la violence et de la bêtise du capitalisme contemporain.
– Jean-Christophe Féraud
24 novembre 2024
Psychologies Magazine
L'auteur a le goût de la formule et nous livre une satire à la fois corrosive et bon enfant des "bullshit jobs", un portrait truculent des cadres désaxés du travail contemporain.
1 novembre 2024
PDF (150 ko)
Montmartre en Revue
C'est en fait une satire délibérément drôlatique et cruelle de l'entreprise et du capitalisme. 336 pages que l'on lit d'une traite sans une minute d'ennui. L'humour est au rendez-vous pour traiter un sujet préoccupant qui dresse une analyse sociale, économique et humaine implacables.
– Marie-France Coquard
1 octobre 2024
Capital Magazine
Avec un humour abrasif, Renaud Czarnes dépeint l'absurdité du capitalisme contemporain, dans lequel beaucoup évoluent sans but. Le roman touche juste en capturant cette usure et ce désenchantement qui frappent de plus en plus de salariés en quête de sens. Un texte à la fois drôle, percutant et vivifiant.
1 octobre 2024
Montmartre à la Une
« L'Épaisseur du trait » porte au rire, à la réflexion, à l'émotion, c'est un vrai roman mais, ne nous y trompons pas l'univers fictionnel que nous propose Renaud Czarnes n'est pas si éloigné de notre réalité sociétale et économique.
La Croix
Renaud Czarnes parvient à nous tenir en haleine, à nous faire rire et réfléchir avec un roman très actuel qui dépeint des maux de la vie professionnelle, comme la perte de sens dans son travail, et réinterroge l'utilité sociale des emplois.
— Aude Carasco